Les notes ci-dessous sont, au départ, constituées de la synthèse des observations d’une personne pendant une cinquantaine d’années à Nouzilly. Elles méritent d’être complétées par les données d’autres observateurs.

Les oiseaux sont désignés par les appellations décidées par la Commission internationale des noms français des oiseaux.
Dans chaque famille, les oiseaux sont classés par ordre alphabétique.

Les textes, dessins et commentaires sont d’ Antoine Reille.

Sur chaque oiseau, un lien vers le site “Oiseaux.net” avec photos, chants et informations complètes.

Accenteur mouchet : son dos brun le fait souvent confondre avec un moineau, bien qu’il ait un bec beaucoup plus fin, et un dessous gris ardoisé. Comme le troglodyte, il est fréquent dans les buissons bas.
Alouette des champs : c’est l’espèce commune dans les cultures, celle dont on voit le mâle s’élever en chantant au dessus des champs. Elle est encore assez répandue à Nouzilly.
Cochevis huppé : reconnaissable à sa huppe pointue, on la rencontre régulièrement, souvent au bord des routes. Devient rare.
Bergeronnette grise : quant à elle, elle a le ventre blanc, et une queue un peu moins longue que la bergeronnette des ruisseaux. Elle est également abondante dans les espaces découverts, souvent près des maisons.
Bergeronnette des ruisseaux : se reconnaît aisément à son ventre jaune vif, son dos gris et sa très longue queue. Fréquente dans les espaces découverts, souvent près de l’eau.
Pipit des arbres : le mâle se fait remarquer en s’élevant dans les airs lors de la parade, et en se laissant retomber au sol en chantant. Assez fréquent en bordure des bois à la belle saison.
Pipit farlouse : beaucoup plus discret que le pipit des arbres auquel il ressemble beaucoup, mais il est présent toute l’année dans les plaines cultivées.
Bruant jaune : un peu plus grand qu’un moineau, avec la queue plus longue. Le mâle se reconnaît aisément à sa tête jaune vif avec quelques stries sombres. La tête de la femelle est plus sombre, mais elle a aussi un croupion roux caractéristique. C’est un oiseau de zones cultivées et des haies et lisières. Il est surtout sédentaire, mais ses populations semblent avoir largement baissé à Nouzilly depuis quelques décennies.
Bruant proyer : c’est de loin le plus gros de la famille. Il ressemble à une alouette avec une tête plus ronde et un gros bec conique. Mâle et femelle sont semblables. C’est un oiseau des secteurs cultivés, que l’on voit souvent perché sur les lignes électriques au dessus des champs. Il est présent toute l’année, se regroupant parfois en petites bandes en hiver.
Bruant des roseaux : la femelle ressemble à un moineau, mais avec un masque caractéristique sur la tête. Le mâle en plumage nuptial a la tété et la gorge noires, séparées par un collier blanc. On le trouve surtout dans les buissons proches de l’eau, sans qu’il soit vraiment inféodé à la présence de roseaux. De petites populations semblent stables à Nouzilly, se rassemblant parfois en bandes importantes en hiver.
Bruant zizi : il ressemble au bruant jaune, mais, chez le mâle, les marques noires de la tête sont beaucoup plus importantes, avec une bavette entièrement noire. Un croupion brun olive permet de reconnaître la femelle de celle du bruant jaune. L’oiseau doit son nom à son chant constitué d’une seule note répétée : tsitsitsitsi… C’est un oiseau des haies, des jardins, des broussailles. Ses populations semblent également décroître dans notre secteur.
Caille des blés : cette perdrix miniature est quant à elle migratrice, contrairement aux deux espèces précédentes, et elle n’est pas dans nos régions en hiver. Elle est très discrète de jour, restant tapie dans les cultures sauf si un chien la dérange. Elle passait autrefois en petits nombres dans le secteur, mais elle y devient rare. Au printemps, le mâle fait entendre un chant sur trois notes, que l’on traduit parfois par la phrase “Paie tes dettes“
Faisan de Colchide : c’est le faisan commun, qui a été introduit depuis des siècles pour la chasse. Les oiseaux que l’on peut voir, sous bois ou en plaine, ont le plus souvent été relâchés récemment à partir d’élevage, mais il existe encore quelques faisans acclimatés de longue date, notamment près des rouères de Panchien.
Faisan vénéré : ce bel oiseau a été introduit récemment dans quelques chasses à Nouzilly et alentour. Il peut arriver que l’on en rencontre un en se promenant dans les bois. Les mâles peuvent se montrer très agressifs vis à vis des chiens, voire des humains.
Perdrix grise : il y a cinquante ans, elle était sans doute plus abondante que le perdrix rouge, et plus cantonnée dans les zones de grandes cultures. Aujourd’hui, elle ne se reproduit vraisemblablement plus à Nouzilly.
Perdrix rouge : autrefois abondante dans les plaines cultivées et les lisières des bois. Aujourd’hui, il ne reste que quelques couples dispersés. Cette diminution est sans doute due aux modifications des techniques agricoles.
Cigogne blanche : ne niche pas dans la région, mais passe occasionnellement dans le secteur. 2 individus ont stationné pendant au moins un mois à Nouzilly en février 2009.
Cigogne noire : d’implantation récente comme nicheur en Touraine, cet oiseau a été observé occasionnellement à Nouzilly. Une cigogne noire est régulièrement observée en vol au dessus de la commune.
Grand cormoran : devenu abondant sur les plans d’eau depuis les années 2000, sauf en période de reproduction.
Cassenoix moucheté : cet oiseau, au plumage brun foncé moucheté de blanc et avec le dessous du croupion blanc, n’est présent dans notre région que lors “d’invasions“ exceptionnelles et inexpliquées, qui se produisent certains hivers avec des oiseaux venus d’Europe du nord. La dernière remonte à novembre 1966.
Choucas des tours : quelques colonies de ce petit corbeau à l’œil clair et à la nuque grise se reproduisent sur le territoire de la commune. Ils viennent parfois dans le village rendre visite à l’un des leurs, recueilli alors qu’il était tombé du nid, et qui est resté chez ses parents adoptifs !
Corbeau freux : avec sa face dénudée et son bec blanchâtre, ce n’est pas le plus gracieux de la famille. C’est celui que l’on voit en grandes bandes dans les champs qui viennent d’être labourés. Il niche en colonies, souvent dans les peupleraies, mais nous recevons aussi, en hiver des oiseaux d’origine plus nordique.
Corneille noire : celle-là est vraiment toute noire, et elle paraît moins hirsute que le freux. On la rencontre en petits groupes, moins nombreux que les bandes de freux, et elle fréquente un peu tous les milieux, y compris le village.
Geai des chênes : malgré son plumage coloré, cet oiseau bien connu est un cousin des corbeaux. Il est courant dans les espaces boisés, où il fait souvent entendre son cri disgracieux.
Pie bavarde : elle est régulière à proximité des espaces boisés. Son cri n’est guère plus gracieux que celui du geai.
Coucou geai : le coucou-geai est une espèce méditerranéenne dont la reproduction plus au nord est exceptionnelle (2 cas connus en Loire atlantique et en Vendée). Un oiseau a été observé début mai 2017 dans le nord-ouest de la commune de Nouzilly. Il ressemble un peu à un coucou gris, avec une longue queue, une huppe portée vers l’arrière, et un plumage gris marqué de taches blanches très visibles sur les ailes grises. L’espèce se reproduit essentiellement en parasitant les nids de pie, où la femelle dépose ses œufs sans plus s’en occuper par la suite. Il va passer l’hiver en Afrique.
Coucou gris : il n’est pas facile à voir, d’autant qu’on le confond parfois avec un épervier, mais tout le monde connaît son chant. Il arrive au printemps et repart à la fin de l’été pour gagner l’Afrique sub-saharienne. La femelle dépose ses œufs dans les nids de certains passereaux. Le poussin en éjectera ses frères adoptifs pour accaparer toute la nourriture disponible.
Bernache du Canada : cette oie au cou et à la tête noire avec des joues blanches est échappée de captivité, et se voit parfois en grandes bandes (jusqu’à 80 individus) dans les champs ou sur les plans d’eau. Elle ne fait pas partie de notre faune naturelle et est considérée comme nuisible.
Canard colvert : omniprésent sur les rivières et les plans d’eau. Beaucoup d’individus sont issus d’élevage.
Canard pilet : observé très occasionnellement en hiver ou au printemps (par exemple, 4 individus à Baudry le 2 IV 2005)
Canard siffleur : peut apparaître occasionnellement en hiver.
Canard souchet : rare, mais régulier en hiver.
Cygne tuberculé : d’origine plus ou moins domestique, ces oiseaux se fixent parfois temporairement sur les étangs.
Fuligule milouin : régulier mais peu abondant en hiver.
Oie cendrée : observée régulièrement, le plus souvent en vol, lors de migrations ou d’hivernage.
Sarcelle d’hiver : régulière en toutes saisons, souvent sur de petites mares.
Tadorne de Belon : Le Tadorne de Belon est un joli canard, nettement plus gros que le colvert. Originellement, c’est une espèce marine, mais on la voit de plus en plus souvent à l’intérieur des terres. A Nouzilly, un couple a été observé sur l’étang de Baudry le 13 mars 2013.
Grue cendrée : ce grand oiseau migrateur, qui se reproduit en Europe du nord, n’est observable à Nouzilly que lors des passages de printemps et d’automne. Il s’y pose rarement, mais ses vols émaillés de cris caractéristiques se reconnaissent aisément lorsqu’on a la chance de les voir.
Œdicnème criard : ce curieux oiseaux aux grandes pattes et à grosse tête est parfois appelé « courlis de terre » du fait de son chant : “cou-hui, cou,hui“, qui reste le meilleur indice de sa présence, car il est par ailleurs très discret. Il s’est raréfié dans le secteur, mais quelques couples nichent encore dans les secteurs pierreux des plaines de Panchien ou de Saint Laurent. Lors des hivers doux, il hiverne parfois en petites bandes dans la plaine de Chanceaux.
Outarde canepetière : ce gros oiseau de plaine passait encore parfois, dans nos zones de grande culture, il y a une cinquantaine d’années. Aujourd’hui, une petite population niche encore près de Loches, mais on ne l’observe plus dans le secteur de Nouzilly.
Bécasse des bois : toute aussi discrète que sa petite cousine la bécassine, mais plus inféodée aux bois qu’aux zones humides, cet oiseau passe régulièrement en petits nombres dans le secteur en automne et en hiver. Sa nidification à Nouzilly ne semble pas établie.
Bécassine des marais : ce migrateur discret passe régulièrement dans nos zones humides en automne et en hiver.
Chevalier cul-blanc : plus petit que le gambette, il apparaît comme ayant le dos sombre avec un croupion blanc très visible. De passage régulièrement, surtout sur les étangs asséchés. Peut être confondu avec le chevalier sylvain, légèrement plus petit, et dont le dos est plus clair.
Chevalier gambette : parmi les petits échassiers de rivage, il se reconnaît à ses pattes rouge vif. 1 observation à Nouzilly sur un étang à sec le 11 IV 1971.
Chevalier guignette : plus petit que les précédents, sans signe distinctif marqué, c’est le plus courant des petits échassiers de rivage qui viennent visiter les berges de nos rivières et de nos étangs.
Petit gravelot : ce petit échassier de rivage, au cou marqué d’un collier noir, niche au bord des eaux douces. A Nouzilly, on l’observe parfois en migration, surtout sur les vasières qui apparaissent lorsque l’on vide un étang.
Pluvier doré : ce bel échassier, de la taille d’une tourterelle, a un beau plumage noir sur le ventre, avec le dos moucheté de doré lorsqu’il niche, mais c’est seulement dans le nord de l’Europe. Lorsqu’il passe en Touraine, à la mauvaise saison, il est beaucoup plus terne, avec un ventre blanc et un dos gris-beige. On en observe de petites bandes lors des coups de froid, souvent dans le secteur de la Hallière, en compagnie de vanneaux huppés.
Vanneau huppé : ce bel échassier au plumage noir et blanc se reproduit sporadiquement dans les plaines de nos régions. Mais c’est surtout en hiver, et notamment lorsqu’arrivent des vagues de froid, que l’on peut en observer de grandes bandes dans les champs. Il descend toutefois plus au sud lorsque le gel devient persistant, car il ne peut plus alors se nourrir des animalcules qu’il cueille à la surface du sol.
Engoulevent d’Europe : cet oiseau très discret ne s’active que la nuit pour chasser les insectes au vol. De jour, il reste tapi sur le feuillage où son plumage tacheté de brun et de gris le rend très difficile à distinguer. C’est encore à son chant, qui est une sorte de ronronnement sur deux notes, parfois soutenu pendant plusieurs minutes, qu’on peut le repérer au printemps (il va hiverner en Afrique). Il semble régulier à Nouzilly, de mai à septembre.
Etourneau sansonnet : il est omniprésent à Nouzilly, mais c’est surtout en hiver que l’on peut en observer des bandes très importantes qui viennent glaner dans les champs. Il est un peu plus petit que le merle, avec une queue courte et des ailes qui paraissent triangulaires en vol. Au printemps, le poitrail noir iridescent est marqué de petites taches blanches.
Bouscarle de Cetti : cette petite fauvette au plumage brun foncé dessus, plus clair dessous, ne se montre que très rarement, préférant rester cachée dans les buissons, souvent au bord de l’eau. C’est surtout à son chant sonore qu’on la repère, un chant qu l’on traduit souvent par la phrase : “je suis, je suis… la bouscarle de Cetti“ (deux fois deux notes avec la seconde plus aigue, suivies de cinq autres notes). Elle est assez courante à Nouzilly.
Fauvette à tête noire : seul le mâle est doté d’une calotte noire, celle-ci étant brune chez la femelle et les jeunes. Elle est présente dès qu’il y a des arbres ou des buissons, et un certain nombre d’individus restent dans nos régions en hiver.
Fauvette grisette : elle se reconnaît surtout à sa gorge blanche qui se prolonge en demi collier sur les côtés du cou. Le crâne du mâle est gris, celui de le femelle tire sur le beige. C’est encore un hôte des buissons bas et des ronciers, à la belle saison.
Fauvette des jardins : c’est la plus insignifiante de nos fauvettes, toute en teinte grisâtre avec le ventre plus clair. On la trouve dans les haies et les lisières, toujours à la belle saison.
Hypolaïs polyglotte : cette fauvette se reconnaît à son dessous jaune vif. Elle fréquente les buissons bas à la belle saison.
Pouillot fitis : il est très difficile à reconnaître du pouillot véloce, si ce n’est par son chant en cascade mélodieuse. Il recherche moins les grands arbres, et il va hiverner en Afrique.
Pouillot siffleur : c’est le plus grand de nos pouillots, et il a une poitrine jaune bien marquée. Il habite le sous-bois des futaies, et nous quitte en hiver.
Pouillot véloce : c’est un oiseau insignifiant, mais très répandu. On l’identifie surtout à son chant sur deux notes, rappellent le bruit de pièces qu’on laisse tomber une à une, ce qui lui vaut parfois le surnom de “compteur d’écus“. Un certain nombre d’individus restent chez nous en hiver.
Roitelet huppé : l’un de nos plus petits oiseaux, avec son cousin à triple bandeau et avec le troglodyte. Il a une livrée verdâtre, avec une bande jaune bordée de sourcils noirs sur le crâne. Il habite le haies et les sous-bois, souvent de conifères, et est présent toute l’année.
Roitelet triple-bandeau : il se distingue essentiellement du roitelet huppé par le fait que son sourcil noir est bordé en dessous par une ligne blanche. Il fréquente les mêmes milieux, encore qu’il soit moins inféodé aux conifères, et est également présent toute l’année. Il arrive que l’on trouve les deux espèces mélangées dans une même bande d’oiseaux.
Rousserolle effarvatte : présente à la belle saison, essentiellement dans les roselières lorsque celles-ci n’ont pas été détruites.
Bouvreuil pivoine : c’est à la couleur des joues et de la poitrine du mâle que l’oiseau doit son qualificatif de “pivoine“, la femelle ayant une poitrine beige. Le reste du plumage est noir et gris foncé, avec une barre alaire et un croupion blancs. L’oiseau est présent dans les parcs et les jardins, souvent par couples. Une petite population sédentaire est renforcée au printemps et en automne par le passage de migrateurs.
Chardonneret élégant : il mérite bien son nom d’élégant, avec sa tête rouge noire et blanche (au moins chez l’adulte), et sa bande jaune vif sur les ailes noires. Il est présent toute l’année, mais ses populations se renforcent lors des migrations de printemps et d’automne.
Gros-bec casse noyaux : c’est le géant de la famille des fringilles (les passereaux à gros bec conique). Il a une queue assez courte marquée de blanc à l’extrémité, et surtout des barres alaires blanches très visibles, même lorsque l’aile est fermée. Une petite population sédentaire existe dans le secteur, mais elle peut être rejointe en hiver par des migrateurs venus du nord. L’oiseau peut être recherché dès qu’il y a de grands arbres à proximité.
Linotte mélodieuse : le mâle se reconnaît aisément à son front et à sa poitrine rouge vif. De plus, il est doté d’une marque noire et blanche à la base de l’aile, qui est présente aussi chez la femelle, laquelle est par ailleurs plus terne. C’est un oiseau des parcs et des jardins, qui est présent toute l’année.
Pinson des arbres : c’est l’un de nos passereaux les plus communs en toute saison. Il est présent dès qu’il y a des arbres. Le mâle a une calotte gris bleu et une poitrine rose vif, mais les deux sexes se reconnaissent surtout aux deux barres blanches qui marquent les ailes, et aux côtés de la queue qui sont également blancs. Le chant puissant du mâle se fait entendre très souvent à la belle saison.
Pinson du nord : on ne le voit en général dans notre secteur qu’en plumage hivernal, car il nous vient de Scandinavie et de Russie, où il se reproduit. On le reconnaît alors à sa poitrine et à ses épaules roux-orangé, ainsi qu’à son croupion blanc. Il se déplace en général en grandes bandes dans les chaumes.
Serin cini : il est beaucoup plus petit que les serins domestiques, dont certains pensent qu’il pourrait être un ancêtre. Il est jaune largement strié de brun, surtout chez la femelle, avec un croupion jaune vif. On le rencontre dans les parcs boisés, mais il semble moins abondant depuis quelques années.
Tarin des aulnes : on pourrait le confondre avec le serin cini, mais son front et son crâne son entièrement sombres, et il possède deux plages jaune de chaque côté de la queue. Le mâle est doté d’une tache noire sous le bec. De plus, il niche dans des régions froides, et ne vient à Nouzilly qu’en hiver, où on peut le voir surtout dans les bois de conifères ou les aulnaies.
Verdier d’Europe : les marques jaunes des ailes et des bords de la queue sont caractéristiques de ce passereau au plumage général gris-vert (la femelle étant un peu plus terne). L’espèce peut être très abondante, notamment dans les jardins.
Gobemouche gris : son plumage gris-brun sur le dos, clair en dessous avec la poitrine légèrement mouchetée est plutôt banal, mais l’oiseau se repère facilement car il aime se percher bien en évidence sur un observatoire d’où il chasse les insectes au vol. Il n’est présent qu’à la belle saison.
Gobemouche noir : moins fréquent que le gobemouche gris. Seul le mâle en plumage nuptial a le dos noir, avec des marques blanches très visibles sur les ailes et le ventre blanc. La femelle a le dos brun-gris. Il chasse aussi depuis des perchoirs bien en évidence, et nous quitte aussi en hiver.
Goéland leucophée : il y a peu de temps que les systématiciens en ont fait une espèce différente du goéland argenté. Il a les pattes jaunes et non roses, et il niche sur la Loire. Il vient occasionnellement chasser dans les champs, parfois en compagnie des mouettes rieuses.
Guifette noire : elle ressemble à une petite sterne, mais a le corps entièrement noir en plumage nuptial. Elle se reproduit en Brenne, mais elle n’a été observée que très occasionnellement sur les plans d’eau de Nouzilly (1 observation le 20 V 71).
Mouette rieuse : elle a la tête brun foncé au printemps, blanche en automne, et elle est de plus en plus abondante dans la région. On peut le voir pêcher sur les étangs, ou, souvent en grandes bandes, rechercher des animalcules dans les champs, surtout lorsque ceux-ci viennent d’être labourés.
Sterne pierregarin : elle ressemble un peu à une mouette, mais en beaucoup plus svelte, et avec une queue échancrée. Le plumage est blanc et gris clair, avec une calotte noire. A la belle saison, elle vient occasionnellement pêcher au dessus des étangs, repérant les petits poissons en vol, et piquant dans l’eau si elle en a vu.
Grèbe castagneux : régulier sur les étangs en toutes saisons, mais a fortement régressé avec la diminution des roselières provoquée par les rats musqués puis les ragondins.
Grèbe huppé : occasionnel sur les étangs en toute saison. 2 couples se sont reproduits à Baudry en 2002 et 2003.
Grimpereau des jardins : comme la sittelle, c’est un oiseau que l’on voit le plus souvent grimpant le long des troncs d’arbre… à condition qu’on le repère, car son plumage strié de brun le dissimule souvent parfaitement sur un fond d’écorce ! son bec long et recourbé vers le bas lui permet d’aller chercher de minuscules insectes dans les fissure des arbres. Il est assez répandu dans notre secteur.
Grive draine : on l’appelle parfois « tia-tia » à cause de sa voix. C’est une grosse grive au dessous marqué de grosses taches en forme de cœur renversé. Elle est présente toute l’année, souvent dans les vergers ou dans les peupleraies.
Grive litorne : c’est la seule de nos grive qui ait le crâne et le croupion gris, contrastant avec le dos brun. Elle est régulière en hivernage, parfois en bandes importantes, mais elle niche dans des régions situées plus à l’est.
Grive mauvis : la plus petite de nos grives, avec de marques rousses bien visibles sur les flancs. Comme la litorne, elle passe irrégulièrement en hiver dans le secteur, parfois en bandes importantes.
Grive musicienne : c’est la plus courante de nos grives, avec un poitrine fortement tachetée. on la trouve aussi dans les secteurs urbanisés.
Merle à plastron : il ressemble au merle noir, mais il a une vaste tache blanche en forme de croissant sur la poitrine (attention à ne pas le confondre avec un merle noir atteint d’albinisme partiel). C’est un oiseau de montagne, mais il a été observé au mois à deux reprises à Nouzilly, au printemps, lors de migrations qui le ramenaient vers les Highlands d’Ecosse ou les montagnes de Scandinavie.
Merle noir : il est omniprésent sur la commune, y compris dans le village. Attention : seul le mâle est noir avec un bec jaune. La femelle est parfois prise pour une grive, bien qu’elle soit d’un brun plus foncé.
Rossignol philomèle : cet oiseau au plumage discret se repère surtout par son chant qu’il émet même en pleine nuit. Il est beaucoup moins abondant que le rougegorge, mais il reste régulier à Nouzilly pendant toute la belle saison.
Rougegorge familier : l’oiseau est présent dès qu’il y a des arbustes ou des arbres. En période nuptiale, chaque mâle défend farouchement un territoire. A l’automne, nous recevons également des rougegorges venus du nord.
Rougequeue à front blanc : moins abondant que le rougequeue noir, mais encore plus facile à identifier, pour le mâle qui a le ventre roux, cet oiseau se rencontre aussi près des vieilles pierres, mais également dans les jardins et les vergers. Il migre vers l’Afrique en hiver.
Rougequeue noir : le mâle est facile a reconnaître avec son plumage noir et sa queue rousse. La femelle, grisâtre avec également la queue rousse, se confond plus facilement avec celle du rougequeue à front blanc. Le rougequeue noir est courant dans les endroits pierreux, souvent près des vieilles murailles, où le mâle aime se percher bien en évidence.
Tarier pâtre (traquet pâtre) :le mâle en plumage nuptial se reconnaît aisément à sa tête et a son dos sombres, séparés par un demi collier blanc. Il se perche volontiers en haut d’un buisson, voire sur une ligne électrique. Parfois observé à Nouzilly.

 

Aigrette garzette : d’apparition récente (vers 2005), mais est devenue régulière au bord des rivières et des étangs. Absente en période de reproduction.
Grande aigrette : apparue à Nouzilly en 2004, et devenue plus régulière que la garzette, dont elle se distingue par sa taille nettement plus grande et son bec jaune. Egalement absente en période de reproduction.
Grand butor : occasionnel au bord des étangs. 2 observations sûres au cours des 10 dernières années.
Gardebœuf aigrette (héron garde-bœuf) : 1 observation en vol le 29 X 2010.
Héron cendré : omniprésent au bord de l’eau, et parfois aussi en plein champ. Ne se reproduit pas sur la commune.
Héron pourpré : se reproduisait autrefois dans les roselières des étangs, mais ne semble plus se rencontrer que lors des migrations. Cette espèce hiverne en Afrique sub-saharienne, et subit aujourd’hui une diminution inquiétante d’effectifs.
Hirondelle de fenêtre : reconnaissable à son croupion blanc. Elle niche en colonie, souvent sous les corniches des toits, dans des nids en forme de quart de sphère de boue séchée. Elle arrive plus tard que l’hirondelle de cheminée, et devient encore plus rare.
Hirondelle rustique : les adultes sont faciles à reconnaître gràce aux deux longs filets qui bordent les côtés de la queue. Elle niche dans les granges et les étables. Elle est en forte diminution dans la région.
Huppe fasciée : oiseau migrateur, facile à reconnaître à son plumage jaune, noir et blanc, et à la grande huppe qui orne sa tête. Il arrive au mois de mai et repart en septembre. Son chant, “houp pou-poup“ est caractéristique et s’entend de loin. Il semble de moins en moins abondant comme nicheur dans les bois de la commune.
Loriot d’Europe : le mâle a une livrée bien visible, jaune vif avec les ailes et une grande partie de la queue noire, mais il faut regarder tout en haut des grands arbres pour le trouver. La femelle est plus terne, avec le dessous blanchâtre et le dos verdâtre. C’est surtout le sifflement sonore du mâle, sur trois notes, qui permet de repérer l’oiseau, à partir du mois de mai, lorsqu’il est rentré d’Afrique.
Martinet noir : il est souvent confondu avec des hirondelles, mais, à la différence de celles-ci, il ne se pose que lorsqu’il doit nicher (il dort en vol), et il a le ventre sombre. Il arrive en avril et repart en août, se montrant en grandes bandes dans les lieux découverts.
Martin-pêcheur : son dos bleu vif et son ventre roux le distinguent de tous nos autres oiseaux. On le trouve au bord des étangs et des rivières, en densité variable selon les années car il supporte mal les hivers froids (le gel des rivières l’empêche de se nourrir).
Mésange bleue : petite mésange au ventre jaune, dotée d’un masque comme la charbonnière, mais avec une calotte et un dos bleu. Elle est relativement abondante dans les espaces boisés, les parcs et les jardins.
Mésange charbonnière : la plus grosse de nos mésanges avec un casque noir entourant des loues blanches et se prolongeant par une barre noire séparant les côtés du dessous jaune. Elle est omniprésente dès qu’il y a des arbres à proximité.
Mésange huppée : la seule de la famille qui ait une huppe bien visible, noire striée de blanc. Toujours en milieu boisé, surtout dans les conifères.
Mésange noire : elle ressemble en plus petit à la charbonnière, mais elle a le ventre gris et non jaune, sans barre noire descendant au milieu du ventre. Milieux boisés, surtout dans les conifères.
Mésange nonnette : petite mésange discrète, avec un dos brun, un ventre beige et une grande calotte noire. Peut de rencontrer dès qu’il y a des arbres.
Mésange à longue queue : on considère aujourd’hui que ce n’est pas une vraie mésange, mais elle se déplace souvent en compagnie de bandes d’oiseaux de cette famille. La longueur de sa queue ne permet de la confondre avec aucun des autres membres de la troupe. On peut la trouver dès qu’il y a des arbres.
Moineau domestique : présent presque partout dès qu’il y a des maisons. Le mâle a une calotte grise et une gorge noire, la femelle est entièrement mouchetée de gris beige.
Moineau friquet : il est présent à Nouzilly, mais moins abondant que le moineau domestique, et il est moins inféodé aux secteurs construits. Chez lui, les deux sexes sont semblables, avec une calotte marron, une petite tache noire à la gorge, et une autre en forme de virgule derrière chaque joue.

 

Pic cendré : il ressemble au pic vert, mais a peu ou pas (chez la femelle et le jeune) de rouge sur le crâne. Il fréquente les grands massifs boisés, mais on y entend de moins en moins souvent son chant, qui ressemble à celui du pic vert, avec les dernières notes qui descendent et qui traînent plus.
Pic épeiche : le plus commun des pics au dos marqué de noir et blanc. Il est doté de “culottes“ rouges. On le trouve dans les bois, mais aussi dans les parcs.
Pic épeichette : le plus petit de nos pics noir et blanc, sans grande tache blanche sur les épaules comme l’épeiche et le mar. On ne le voit pas facilement, car il reste généralement cantonné dans la cime des grands arbres. On peut aussi le repérer à son chant qui est une sorte de “ki-ki-ki-ki-…“assez faible.
Pic mar : il ressemble à un pic épeiche, mais ses “culottes“ sont roses pâle. Il est plus rare et reste inféodé aux grands bois.
Pic noir : en vol il peut être confondu avec un petit corbeau si on ne voit pas sa calotte rouge. L’espèce a récemment envahi la France en venant de l’est et est arrivée à Nouzilly à partir de 1990. Plusieurs couples sont établis dans les grands arbres (l’un d’entre eux niche souvent das les platanes près de la pharmacie). On peut aussi repérer l’oiseau à son long cri flûté.
Pic vert : très commun, en forêt, mais aussi sur les pelouses voisines où il vient chasser les fourmis.
Torcol fourmilier : il s’agit du seul représentant de la famille des pics qui soit migrateur dans notre secteur, et du seul qui ait un plumage mimétique avec l’écorce des arbres. Jusqu’ici, il n’a été signalé qu’une seule fois à Nouzilly, au printemps, dans les bois de Baudry.
Pie-grièche écorcheur : de toute la famille, c’est la seule que l’on voit encore presque régulièrement à Nouzilly, en général perchée bien en évidence à l’affût de gros insectes. Le mâle se reconnaît à son crâne gris qui surmonte un “masque“ noir, à son dos roux et à son croupion également gris. Chez la femelle, le crâne et le croupion sont beiges et non gris. L’oiseau hiverne en Afrique.
Pie-grièche grise : autrefois courante dans notre secteur, cette grosse pie-grièche à la calotte, au dos et au croupion gris, est devenue exceptionnelle à Nouzilly. Une observation y a encore été faite le 2 février 1971 (la pie-grièche grise est la seule de la famille, qui hiverne sous nos latitudes).
Pigeon biset : c’est l’ancêtre de tous nos pigeons domestiques, et il est rare aujourd’hui de voir des spécimens réellement sauvages. Ils ont un croupion blanc, et deux barres noires sur les ailes, très visibles même lorsque celles-ci sont fermées.
Pigeon colombin : c’est un petit pigeon qui n’est marqué d’aucune tache blanche (en Touraine, on l’appelle parfois le “petit bleu“). Quelques couples se reproduisent à Nouzilly, dans les bois ou sur de vieux bâtiments. Des bandes plus importantes passent généralement en hiver.
Pigeon ramier : le plus gros de nos pigeons, et le plus abondant à l’état sauvage. Il a une barre blanche sur les ailes, très visible en vol, et, chez les adultes, des marques blanches de chaque côté du cou. Nouzilly a une population sédentaire, à laquelle viennent se joindre, en hiver, des bandes plus ou moins nombreuses de migrateurs.
Tourterelle des bois : ce joli petit pigeon arrive en mai et repart dès septembre. Il niche dans les arbres, mais vient se nourrir dans les champs. Son chant est une sorte de ronronnement monotone. Elle est moins abondante qu’autrefois, mais sa population semble se stabiliser depuis que la LPO a obtenu l’interdiction de sa chasse lors du passage de printemps en Gironde.
Tourterelle turque : elle ressemble à la tourterelle domestique (tourterelle à collier), que certains détiennent en volière, mais elle s’en distingue par un large bande blanche sous la queue, et surtout par son chant sur trois notes :“cou-couou-cou“. C’est un oiseau qui nous vient d’Europe de l’est et dont l’apparition en Touraine est récente (1962). Elle s’établit volontiers autour des habitations, avec une population plus ou moins abondante selon les années.
Foulque macroule : elle est un peu plus grosse que la poule d’eau, et son bec est surmonté d’un gros caroncule blanc très visible. Comme la poule d’eau, elle se raréfie, bien que ses populations soient parfois renforcées en hiver par l’arrivée de migrateurs.
Gallinule poule d’eau : cet oiseau, facilement reconnaissable à son bec jaune surmonté d’un caroncule rouge vif (chez les adultes), est encore relativement commun sur les mares et les étangs. Mais lui aussi pâtit grandement de la disparition des roselières.
Râle d’eau : cet habitant des rives des mares et des étangs se montre rarement, mais il se fait entendre par son cri puissant et caractéristique, rappelant celui d’un porcelet qu’on égorge. Comme tous les habitants des roselières, il a fortement régressé depuis l’apparition des rats musqués et des ragondins.
Râle de genêts : cette espèce n’est citée ici que parce qu’un spécimen a été tué, il y a une cinquantaine d’années, en plaine de Panchien. L’espèce est considérée comme très menacée en France, mais quelques couples nichent encore dans les basses vallées de l’Indre et de la Vienne.
Autour des palombes : rapace discret qui chasse en forêt, et que l’on prend souvent pour une buse, bien qu’il ait une queue beaucoup plus longue. L’espèce est en grande partie sédentaire, et 3 ou 4 couples nichent sur Nouzilly.
Balbuzard pêcheur: ce grand rapace au dessous presque blanc se nourrit, comme son nom l’indique, de proies aquatiques, et c’est donc près de l’eau qu’il faut le rechercher. Il ne niche pas à Nouzilly, mais on l’y observe très régulièrement en avril-mai et de juillet à octobre. Il hiverne dans le sud de l’Espagne et en Afrique.
Bondrée apivore : plusieurs couples nichent à Nouzilly, mais on les confond souvent avec des buses. Elles ont une queue plus longue et marquée en dessous de deux barres sombres à la base, et d’une barre plus large à l’extrémité. L’oiseau se nourrit essentiellement de couvain de guêpes et d’autres insectes coloniaux, ce qui l’amène à migrer au sud du Sahara en hiver.
Busard cendré : occasionnel à Nouzilly (une observation le 5 V 2009). Il ressemble beaucoup au busard Saint Martin, surtout en ce qui concerne les femelles. Contrairement aux deux autres espèces, il va hiverner en Afrique.
Busard des roseaux : sporadique à Nouzilly. Plus élancé que la buse et avec une plus longue queue, il passe souvent inaperçu, d’autant qu’il chasse souvent en rase-motte, comme les autres busards.
Busard Saint Martin : c’est le plus courant des busards de Nouzilly, et un ou deux couples y nichent sans doute, à même le sol, dans le grandes cultures où le nid est difficile à trouver. Le mâle, dont le plumage est gris clair dessus et très clair en dessous, est parfois appelé «buse blanche ».
Buse variable : c’est de loin le rapace le plus abondant du secteur, et c’est celui que l’on voit planer longuement dans le ciel. Il en existe une population sédentaire à laquelle s’ajoutent quelques migrateurs au printemps et à l’automne.
Epervier d’Europe : il ressemble à un autour miniature (il a à peu près la taille d’un pigeon), et il a le même mode de vie, à ceci près que ses proies sont nettement plus petites. Le mâle adulte se reconnaît toutefois au dessous finement strié de roux. Pour lui aussi, quelques couples nichent dans les espaces boisés de Nouzilly.
Faucon crécerelle : c’est le plus courant de nos faucons, et c’est celui que l’on voit chasser en vol stationnaire au dessus des champs. Il est roux, avec la tête et la queue grises chez le mâle. Il niche souvent dans les bâtiments de ferme.
Faucon émerillon : le plus petit de nos faucons. Il niche dans le nord de l’Europe. On l’observe occasionnellement en hiver (noté sur Nouzilly les 23 XII 1974, 6 II 2008, 13 IV 2009, 14 II 2010…)
Faucon hobereau : un peu plus grand que le crécerelle, avec le dessus beaucoup plus sombre. Il niche en forêt et chasse les petits oiseux (y compris les hirondelles) au vol. Deux ou trois couples nichent sur Nouzilly.
Milan noir : ce rapace, à la queue légèrement échancrée, remonte peu au nord de la Loire. Quelques observations ponctuelles à Nouzilly.
Milan royal : une observation le 30 XI 2010
Pygargue à queue blanche : le plus grand des aigles européens est exceptionnel en Touraine. 2 individus (un adulte et un jeune) ont toutefois hiverné, en janvier et février 2010, entre le lac de Rillé, et les étangs de Nouzilly.
Chevêche d’Athéna : petite chouette qui se montre parfois en plein jour. De nuit, elle fait entendre des “couh…couh…couh…“ réguliers. Quelque couples se reproduisent à Nouzilly, mais l’espèce semble en régression.
Chouette hulotte : la plus courante de nos chouettes, que l’on appelle parfois “chat-huant“, du fait de son ululement bien connu. Relativement abondante dans les bois, où elle occupe des trous d’arbre pour se reproduire, à moins qu’elle n’occupe la cavité d’un mur, voire un ancien terrier de lapin !
Effraie des clochers : c’est la chouette au dessous généralement très blanc, qui habite dans les granges, les greniers, etc. Sa voix est un long cri tremblé, et elle émet aussi divers grognements, ce qui l’a souvent fait prendre pour un fantôme ! Un certain nombre de couples sont sédentaires à Nouzilly.
Hibou moyen duc : le seul rapace nocturne de notre secteur dont la tête soit ornée d’aigrettes (ce qui lui vaut en français d’être appelé “hibou“ et non “chouette“). Il est difficile à observer, d’autant qu’il chante peu. Il a été noté en quelques occasions dans les bois sur le territoire de la commune.
Sittelle torchepot : elle ressemble à un pic miniature, mais avec une queue courte qui ne lui permet pas de s’appuyer quand elle martèle l’écorce des arbres à coups de son bec en forme de poignard. Le crâne et le dos sont d’un joli gris-bleu, le dessous beige tirant sur le roux vers le ventre. Elle est présente dès qu’il y a des arbres dont elle escalade le tronc avec agilité.
Troglodyte : c’est l’un de nos plus petits oiseaux, avec les roitelets. Il est discret (sauf par son chant), mais il est omniprésent dans les buissons bas.
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