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Autour des palombes : rapace discret qui chasse en forêt, et que l’on prend souvent pour une buse, bien qu’il ait une queue beaucoup plus longue. L’espèce est en grande partie sédentaire, et 3 ou 4 couples nichent sur Nouzilly. |
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Balbuzard pêcheur: ce grand rapace au dessous presque blanc se nourrit, comme son nom l’indique, de proies aquatiques, et c’est donc près de l’eau qu’il faut le rechercher. Il ne niche pas à Nouzilly, mais on l’y observe très régulièrement en avril-mai et de juillet à octobre. Il hiverne dans le sud de l’Espagne et en Afrique. |
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Bondrée apivore : plusieurs couples nichent à Nouzilly, mais on les confond souvent avec des buses. Elles ont une queue plus longue et marquée en dessous de deux barres sombres à la base, et d’une barre plus large à l’extrémité. L’oiseau se nourrit essentiellement de couvain de guêpes et d’autres insectes coloniaux, ce qui l’amène à migrer au sud du Sahara en hiver. |
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Busard cendré : occasionnel à Nouzilly (une observation le 5 V 2009). Il ressemble beaucoup au busard Saint Martin, surtout en ce qui concerne les femelles. Contrairement aux deux autres espèces, il va hiverner en Afrique. |
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Busard des roseaux : sporadique à Nouzilly. Plus élancé que la buse et avec une plus longue queue, il passe souvent inaperçu, d’autant qu’il chasse souvent en rase-motte, comme les autres busards. |
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Busard Saint Martin : c’est le plus courant des busards de Nouzilly, et un ou deux couples y nichent sans doute, à même le sol, dans le grandes cultures où le nid est difficile à trouver. Le mâle, dont le plumage est gris clair dessus et très clair en dessous, est parfois appelé «buse blanche ». |
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Buse variable : c’est de loin le rapace le plus abondant du secteur, et c’est celui que l’on voit planer longuement dans le ciel. Il en existe une population sédentaire à laquelle s’ajoutent quelques migrateurs au printemps et à l’automne. |
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Epervier d’Europe : il ressemble à un autour miniature (il a à peu près la taille d’un pigeon), et il a le même mode de vie, à ceci près que ses proies sont nettement plus petites. Le mâle adulte se reconnaît toutefois au dessous finement strié de roux. Pour lui aussi, quelques couples nichent dans les espaces boisés de Nouzilly. |
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Faucon crécerelle : c’est le plus courant de nos faucons, et c’est celui que l’on voit chasser en vol stationnaire au dessus des champs. Il est roux, avec la tête et la queue grises chez le mâle. Il niche souvent dans les bâtiments de ferme. |
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Faucon émerillon : le plus petit de nos faucons. Il niche dans le nord de l’Europe. On l’observe occasionnellement en hiver (noté sur Nouzilly les 23 XII 1974, 6 II 2008, 13 IV 2009, 14 II 2010…) |
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Faucon hobereau : un peu plus grand que le crécerelle, avec le dessus beaucoup plus sombre. Il niche en forêt et chasse les petits oiseux (y compris les hirondelles) au vol. Deux ou trois couples nichent sur Nouzilly. |
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Milan noir : ce rapace, à la queue légèrement échancrée, remonte peu au nord de la Loire. Quelques observations ponctuelles à Nouzilly. |
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Milan royal : une observation le 30 XI 2010 |
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Pygargue à queue blanche : le plus grand des aigles européens est exceptionnel en Touraine. 2 individus (un adulte et un jeune) ont toutefois hiverné, en janvier et février 2010, entre le lac de Rillé, et les étangs de Nouzilly. |